ARMENIE
Un homme d'affaire poursuivi pour fraude
Les autorités répressives ont porté des accusations contre un homme
d'affaires arménien dans une affaire de fraude qui a suscité des
allégations embarrassantes de la part des médias contre le Premier
ministre Tigran Sarkissian.
L'homme d'affaires en fuite, Ashot Sukiasian, est poursuivi depuis
près d'un an par un autre entrepreneur, Paylak Hayrapetian, qui a
affirmé avoir été acculés à la faillite par Sukiasian. Hayrapetian a
allégué que ce dernier avait détourné un prêt de 10,7 millions de
dollars, qui a été emprunté à une banque commerciale arménien pour
financer un projet proposé par Sukiasian.
Hetq.am a rapporté le mois dernier que la somme détournée a été
transférée sur le compte bancaire à l'étranger d'une société
chypriote. La publication a également révélé un document attestant que
la société est co-détenue par Sukiasian, le Premier ministre Tigran
Sarkissian et l'archevêque Navasard Kchoyan, le Primat du plus grand
diocèse de l'Eglise apostolique arménienne.
Tigran Sarkissian et l'archevêque Kchoyan ont fortement nié avoir des
participations dans la société, en disant qu'elle a été enregistrée en
leur nom à Chypre à leur insu. Le Premier ministre a également déposé
une plainte auprès du Bureau du Procureur général, demandant une
enquête criminelle. Il a continué à faire face aux critiques de
l'opposition arménienne et des médias, même après cela.
La police a formellement accusé Sukiasian avec trois chefs
d'accusation de fraude. Dans un e-mail envoyé à Hetq.am d'un pays
étranger non divulguée, Sukiasian a dit qu'on l'accusait faussement.
L'homme d'affaires a déclaré qu'il a envoyé une copie de la lettre au
Procureur général Aghvan Hovsepian.
Le chef de la police nationale, a affirmé que les enquêteurs ont
attendu pendant des mois avant d'inculper Sukiasian en raison de
problèmes logistiques. Il a dit qu'ils avaient besoin de temps pour
communiquer avec les organes répressifs des pays où l'entrepreneur
fugitif résidait.
« Nous ne savons presque où il est » a dit Gasparian aux journalistes.
« Nous allons essayer [de le faire extrader.] »
dimanche 20 octobre 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian
Un homme d'affaire poursuivi pour fraude
Les autorités répressives ont porté des accusations contre un homme
d'affaires arménien dans une affaire de fraude qui a suscité des
allégations embarrassantes de la part des médias contre le Premier
ministre Tigran Sarkissian.
L'homme d'affaires en fuite, Ashot Sukiasian, est poursuivi depuis
près d'un an par un autre entrepreneur, Paylak Hayrapetian, qui a
affirmé avoir été acculés à la faillite par Sukiasian. Hayrapetian a
allégué que ce dernier avait détourné un prêt de 10,7 millions de
dollars, qui a été emprunté à une banque commerciale arménien pour
financer un projet proposé par Sukiasian.
Hetq.am a rapporté le mois dernier que la somme détournée a été
transférée sur le compte bancaire à l'étranger d'une société
chypriote. La publication a également révélé un document attestant que
la société est co-détenue par Sukiasian, le Premier ministre Tigran
Sarkissian et l'archevêque Navasard Kchoyan, le Primat du plus grand
diocèse de l'Eglise apostolique arménienne.
Tigran Sarkissian et l'archevêque Kchoyan ont fortement nié avoir des
participations dans la société, en disant qu'elle a été enregistrée en
leur nom à Chypre à leur insu. Le Premier ministre a également déposé
une plainte auprès du Bureau du Procureur général, demandant une
enquête criminelle. Il a continué à faire face aux critiques de
l'opposition arménienne et des médias, même après cela.
La police a formellement accusé Sukiasian avec trois chefs
d'accusation de fraude. Dans un e-mail envoyé à Hetq.am d'un pays
étranger non divulguée, Sukiasian a dit qu'on l'accusait faussement.
L'homme d'affaires a déclaré qu'il a envoyé une copie de la lettre au
Procureur général Aghvan Hovsepian.
Le chef de la police nationale, a affirmé que les enquêteurs ont
attendu pendant des mois avant d'inculper Sukiasian en raison de
problèmes logistiques. Il a dit qu'ils avaient besoin de temps pour
communiquer avec les organes répressifs des pays où l'entrepreneur
fugitif résidait.
« Nous ne savons presque où il est » a dit Gasparian aux journalistes.
« Nous allons essayer [de le faire extrader.] »
dimanche 20 octobre 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian