Announcement

Collapse
No announcement yet.

Pays-Bas : Jugement Historique Sur Le Genocide De Srebrenica

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Pays-Bas : Jugement Historique Sur Le Genocide De Srebrenica

    PAYS-BAS : JUGEMENT HISTORIQUE SUR LE GéNOCIDE DE SREBRENICA

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75451
    Publié le : 10-09-2013

    Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
    invite a lire ce Communiqué de presse publié sur le site de l'Amnesty
    International le 6 septembre 2013.

    Amnesty International

    Pays-Bas. Jugement historique de la Cour suprême sur le génocide
    de Srebrenica

    Le jugement rendu par la Cour suprême des Pays-Bas selon lequel
    l'Ã~Itat est responsable de la mort de trois Musulmans lors du
    génocide de Srebrenica est l'aboutissement victorieux de nombreuses
    années de mobilisation pour établir les responsabilités des uns
    et des autres, a déclaré Amnesty International vendredi 6 septembre.

    Â" C'est la première fois, près de 20 ans après le génocide de
    Srebrenica, qu'un gouvernement a été tenu de rendre des comptes
    pour la conduite de ses troupes de maintien de la paix sous mandat
    des Nations unies Â", a déclaré Jezerca Tigani, directrice adjointe
    du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

    La Cour a statué que le 13 juillet 1995 des soldats néerlandais
    membres des forces de maintien de la paix de l'ONU a Srebrenica avaient
    fait sortir d'une Â" zone de sécurité Â"trois Musulmans bosniaques
    se retrouvant ainsi a la merci des forces serbes de Bosnie, qui ont
    tué environ 8 000 Musulmans bosniaques, dont le corps n'a souvent
    pas encore été retrouvé.

    Rizo Mustafic, électricien, ainsi que le frère et le père de Hasan
    Nuhanovic, interprète auprès du bataillon néerlandais des forces de
    l'ONU (Dutchbat) a Srebrenica, sont morts parce que les soldats les ont
    fait sortir d'une Â" zone de sécurité Â" placée sous leur contrôle.

    La mère de Hasan Nuhanovic a également été tuée mais sa mort ne
    faisait pas l'objet de l'affaire en cours.

    Les trois hommes ont été expulsés du camp des forces de maintien
    de la paix alors que les soldats néerlandais avaient assisté a de
    nombreuses scènes où les forces bosno-serbes avaient maltraité ou
    tué des hommes se trouvant en-dehors de la Â" zone de sécurité Â".

    La Cour suprême confirme ainsi le jugement prononcé en juillet 2011
    par une cour d'appel locale de La Haye dans le cadre de poursuites
    engagées au civil par des proches des trois hommes tués.

    Â" Cette décision est une victoire pour les familles de ceux qui
    ont été tués dans le cadre de cette affaire, mais elle est aussi
    symbolique pour les milliers d'autres victimes des pires crimes
    de droit international commis en Europe depuis la Deuxième Guerre
    mondiale Â", a déclaré

    L'Ã~Itat néerlandais a fait l'objet par le passé de plusieurs
    actions en justice relatives au génocide de Srebrenica, mais c'est
    la première fois qu'il est déclaré responsable au civil de la mort
    de victimes.

    Â" La décision de la Cour suprême établit clairement que les
    Ã~Itats peuvent être tenus responsables de la conduite de leurs
    forces de maintien de la paix, a ajouté

    Â" Elle pose des jalons pour que le gouvernement néerlandais fournisse
    des réparations - y compris sous forme d'indemnités - aux familles
    qui ont engagé des poursuites, ainsi qu'aux autres familles des
    victimes du génocide de Srebrenica.

    Complément d'information

    Les tentatives menées par le passé pour que des membres des forces de
    maintien de la paix soient tenus pénalement responsables de violations
    des droits humains ont échoué, y compris dans des affaires concernant
    des opérations menées par les forces de l'ONU en Bosnie et au Kosovo,
    et y compris devant la Cour européenne des droits de l'homme.

    Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a inculpé
    l'ancien dirigeant bosno-serbe Radovan Karadžic et le général
    bosno-serbe Ratko Mladic de génocide a Srebrenica et d'autres crimes
    relevant du droit international perpétrés durant le conflit armé
    de Bosnie de 1992-1995.

    Amnesty International a fréquemment attiré l'attention sur le fait
    que plus de 10 000 cas de disparitions forcées n'avaient toujours
    pas été résolus depuis le conflit.

    PRE01/449/2013 06 septembre 2013

    Retour a la rubrique

    Source/Lien : Amnesty International

Working...
X