A PROPOS DE L'ARRÊT PERINCEK DE LA CEDH
Ne trahissons pas René Cassin par Nicolas Zomersztajn
Lu sur le site du Centre communautaire laïc juif de Belgique :
Largement cannibalisée par les provocations antisémites de Dieudonné
et de Laurent Louis, son grotesque épigone belge, l'actualité de ces
dernières semaines n'a guère accordé d'importance à un arrêt de la
Cour européenne des droits de l'Homme en matière de liberté
d'expression et de négationnisme.
Dans cet arrêt rendu le 3 décembre 2013, la Cour estime que les
tribunaux suisses ont violé la liberté d'expression d'un propagandiste
turc en le condamnant pour avoir nié publiquement le génocide des
Arméniens qu'il qualifiait de > lors de
conférences qu'il a données sur le territoire suisse. Selon la Cour de
Strasbourg, cet idéologue négationniste ne serait qu'un scientifique
contribuant au débat historique et usant pour ce faire de sa liberté
scientifique. Par ailleurs, la Cour considère aussi que la
pénalisation du négationnisme ne se justifie pas dans cette affaire,
car elle ne répond pas à >.
Les juges de la Cour européenne des droits de l'Homme ne peuvent se
revendiquer de l'universalité des droits de l'Homme et considérer que
des négationnistes d'un génocide reconnu par les instances européennes
puissent s'exprimer en toute impunité. Cette conception de la liberté
d'expression semble radicalement contraire au regard exigeant de René
Cassin (1887-1976), dont les juges de cette juridiction prétendent se
revendiquer dans leur action.
La suite sur le lien plus bas.
jeudi 6 février 2014,
Ara (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article - 110
Ne trahissons pas René Cassin par Nicolas Zomersztajn
Lu sur le site du Centre communautaire laïc juif de Belgique :
Largement cannibalisée par les provocations antisémites de Dieudonné
et de Laurent Louis, son grotesque épigone belge, l'actualité de ces
dernières semaines n'a guère accordé d'importance à un arrêt de la
Cour européenne des droits de l'Homme en matière de liberté
d'expression et de négationnisme.
Dans cet arrêt rendu le 3 décembre 2013, la Cour estime que les
tribunaux suisses ont violé la liberté d'expression d'un propagandiste
turc en le condamnant pour avoir nié publiquement le génocide des
Arméniens qu'il qualifiait de > lors de
conférences qu'il a données sur le territoire suisse. Selon la Cour de
Strasbourg, cet idéologue négationniste ne serait qu'un scientifique
contribuant au débat historique et usant pour ce faire de sa liberté
scientifique. Par ailleurs, la Cour considère aussi que la
pénalisation du négationnisme ne se justifie pas dans cette affaire,
car elle ne répond pas à >.
Les juges de la Cour européenne des droits de l'Homme ne peuvent se
revendiquer de l'universalité des droits de l'Homme et considérer que
des négationnistes d'un génocide reconnu par les instances européennes
puissent s'exprimer en toute impunité. Cette conception de la liberté
d'expression semble radicalement contraire au regard exigeant de René
Cassin (1887-1976), dont les juges de cette juridiction prétendent se
revendiquer dans leur action.
La suite sur le lien plus bas.
jeudi 6 février 2014,
Ara (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article - 110