CEDH
La CEDH va étudier le cas d'un membre de l'opposition
La Cour européenne des droits de l'homme se penche sur un recours
introduit par un membre de l'opposition qui a figuré parmi les
dizaines de personnes emprisonnées à la suite de la controverse des
troubles post-élection de 2008 à Erevan.
Sassoun Mikaelian, un ancien parlementaire qui a fait campagne pour le
retour de l'ancien président Levon Ter-Petrossian au pouvoir, a fait
appel à la Cour de Strasbourg, peu après avoir été libéré de prison en
mai 2011 dans le cadre d'une amnistie générale.
Mikaelian a été condamné à huit ans de prison pour son rôle dans les
affrontements des 1er et 2 Mars 2008 lors d'affrontements entre forces
de sécurité et manifestants de l'opposition, qui ont fait dix morts.
Comme d'autres loyalistes de Levon Ter-Petrossian, il a été reconnu
coupable d'organisation de « troubles de masse » et de possession
illégale d'armes. Il a toujours dit que les accusations sont sans
fondement et politiquement motivées.
Mikaelian, qui est aussi important vétéran de la guerre du
Haut-Karabagh, s'est tourné vars la Cour européenne afin de voir sa
condamnation annulée en raison de ce qu'il appelle les graves
violations de la procédure régulière. En particulier, il affirme
qu'elle est basée sur des témoignages forcés de la part de ses
associés.
`Un de mes amis a été frappé si brutalement qu'il n'a pas pu
reconnaître ses petits-enfants pendant trois ou quatre jours` a
déclaré Mikaelian au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am). «
Mais son témoignage a été utilisé contre moi ».
La plupart de ces témoins ont rétracté leur témoignage au cours du
procès de Mikaelian et plusieurs autres dirigeants de l'opposition, en
disant qu'ils avaient été torturés et victimes d'intimidation afin
d'approuver les accusations portées contre lui. Toutefois les
tribunaux arméniens ont validé ces déclarations.
La Cour européenne a déjà présenté au gouvernement arménien une liste
de questions relatives à l'affaire. Le gouvernement a jusqu'à mars
prochain pour y répondre par écrit. Le tribunal décidera alors de
rejeter l'affaire ou de porter un jugement sur elle. Il a reçu des
appels similaires de la plupart des autres opposants emprisonnés en
2008.
Mikaelian, qui s'est brouillé avec Ter-Petrossian il y a un an, a
défendu les actions de l'opposition en mars 2008. « Les gens se
battaient pour la justice, pour leur avenir » a-t-il dit, dénonçant la
direction actuelle de l'Arménie comme un « gang » criminel. « Je
continuerai à me battre », a-t-il ajouté.
Les autorités arméniennes ont défendu le recours à la force meurtrière
contre l'opposition conduit par Levon Ter-Petrossian l'accusant
d'avoir tenté de renverser le gouvernement. Ter-Petrossian et ses
alliés actuels et anciens insistent, cependant, que les autorités ont
délibérément tué des gens pour faire appliquer le transfert du pouvoir
du président sortant Robert Kotcharian à Serge Sarkissian.
jeudi 2 janvier 2014,
Stéphane ©armenews.com
La CEDH va étudier le cas d'un membre de l'opposition
La Cour européenne des droits de l'homme se penche sur un recours
introduit par un membre de l'opposition qui a figuré parmi les
dizaines de personnes emprisonnées à la suite de la controverse des
troubles post-élection de 2008 à Erevan.
Sassoun Mikaelian, un ancien parlementaire qui a fait campagne pour le
retour de l'ancien président Levon Ter-Petrossian au pouvoir, a fait
appel à la Cour de Strasbourg, peu après avoir été libéré de prison en
mai 2011 dans le cadre d'une amnistie générale.
Mikaelian a été condamné à huit ans de prison pour son rôle dans les
affrontements des 1er et 2 Mars 2008 lors d'affrontements entre forces
de sécurité et manifestants de l'opposition, qui ont fait dix morts.
Comme d'autres loyalistes de Levon Ter-Petrossian, il a été reconnu
coupable d'organisation de « troubles de masse » et de possession
illégale d'armes. Il a toujours dit que les accusations sont sans
fondement et politiquement motivées.
Mikaelian, qui est aussi important vétéran de la guerre du
Haut-Karabagh, s'est tourné vars la Cour européenne afin de voir sa
condamnation annulée en raison de ce qu'il appelle les graves
violations de la procédure régulière. En particulier, il affirme
qu'elle est basée sur des témoignages forcés de la part de ses
associés.
`Un de mes amis a été frappé si brutalement qu'il n'a pas pu
reconnaître ses petits-enfants pendant trois ou quatre jours` a
déclaré Mikaelian au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am). «
Mais son témoignage a été utilisé contre moi ».
La plupart de ces témoins ont rétracté leur témoignage au cours du
procès de Mikaelian et plusieurs autres dirigeants de l'opposition, en
disant qu'ils avaient été torturés et victimes d'intimidation afin
d'approuver les accusations portées contre lui. Toutefois les
tribunaux arméniens ont validé ces déclarations.
La Cour européenne a déjà présenté au gouvernement arménien une liste
de questions relatives à l'affaire. Le gouvernement a jusqu'à mars
prochain pour y répondre par écrit. Le tribunal décidera alors de
rejeter l'affaire ou de porter un jugement sur elle. Il a reçu des
appels similaires de la plupart des autres opposants emprisonnés en
2008.
Mikaelian, qui s'est brouillé avec Ter-Petrossian il y a un an, a
défendu les actions de l'opposition en mars 2008. « Les gens se
battaient pour la justice, pour leur avenir » a-t-il dit, dénonçant la
direction actuelle de l'Arménie comme un « gang » criminel. « Je
continuerai à me battre », a-t-il ajouté.
Les autorités arméniennes ont défendu le recours à la force meurtrière
contre l'opposition conduit par Levon Ter-Petrossian l'accusant
d'avoir tenté de renverser le gouvernement. Ter-Petrossian et ses
alliés actuels et anciens insistent, cependant, que les autorités ont
délibérément tué des gens pour faire appliquer le transfert du pouvoir
du président sortant Robert Kotcharian à Serge Sarkissian.
jeudi 2 janvier 2014,
Stéphane ©armenews.com