FRANCE
Manifestation à Paris un an après l'assassinat de trois militantes kurdes
(AFP) - Des milliers de personnes - 13.000 selon la police, 30.000
selon les organisateurs - ont défilé samedi à Paris pour demander la
`vérité et la justice` sur l'assassinat il y a un an de trois
militantes kurdes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Partis en début d'après-midi des abords de la Gare du Nord, les
manifestants ont marché jusqu'à la place de la République, sans
incidents.
`Justice et vérité, identifiez les commanditaires`, proclamait une
banderole de la `fédération des associations kurdes de France`, des
pancartes évoquant elles un `assassinat politique` et les manifestants
brandissant aussi de nombreux portraits des militantes assassinées.
Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez
étaient retrouvées tuées par balles dans les locaux du Centre
d'information kurde (CIK), 147 rue Lafayette (Xe) près de la Gare du
Nord.
Un homme, Ömer Güney, a été arrêté huit jours après l'assassinat des
militantes, et mis en examen le 21 janvier 2013 pour `assassinats en
relation avec une entreprise terroriste`.
Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer ce triple
homicide : règlement de comptes interne au sein de la mouvance kurde
dans un contexte d'ouverture de pourparlers de paix entre le PKK et
Ankara, acte du mouvement turc d'extrême droite des `Loups Gris`,
assassinat politique (thèse privilégiée dans la mouvance kurde), voire
crime crapuleux ou différend personnel.
Les associations kurdes souhaitent `un geste fort du président de la
République` et qu'il demande `des comptes au gouvernement turc lors de
son prochain voyage en Turquie fin janvier`.
Quelque 2.500 sympathisants kurdes avaient manifesté à Paris le 26 janvier 2013.
dimanche 12 janvier 2014,
Stéphane ©armenews.com
Manifestation à Paris un an après l'assassinat de trois militantes kurdes
(AFP) - Des milliers de personnes - 13.000 selon la police, 30.000
selon les organisateurs - ont défilé samedi à Paris pour demander la
`vérité et la justice` sur l'assassinat il y a un an de trois
militantes kurdes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Partis en début d'après-midi des abords de la Gare du Nord, les
manifestants ont marché jusqu'à la place de la République, sans
incidents.
`Justice et vérité, identifiez les commanditaires`, proclamait une
banderole de la `fédération des associations kurdes de France`, des
pancartes évoquant elles un `assassinat politique` et les manifestants
brandissant aussi de nombreux portraits des militantes assassinées.
Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez
étaient retrouvées tuées par balles dans les locaux du Centre
d'information kurde (CIK), 147 rue Lafayette (Xe) près de la Gare du
Nord.
Un homme, Ömer Güney, a été arrêté huit jours après l'assassinat des
militantes, et mis en examen le 21 janvier 2013 pour `assassinats en
relation avec une entreprise terroriste`.
Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer ce triple
homicide : règlement de comptes interne au sein de la mouvance kurde
dans un contexte d'ouverture de pourparlers de paix entre le PKK et
Ankara, acte du mouvement turc d'extrême droite des `Loups Gris`,
assassinat politique (thèse privilégiée dans la mouvance kurde), voire
crime crapuleux ou différend personnel.
Les associations kurdes souhaitent `un geste fort du président de la
République` et qu'il demande `des comptes au gouvernement turc lors de
son prochain voyage en Turquie fin janvier`.
Quelque 2.500 sympathisants kurdes avaient manifesté à Paris le 26 janvier 2013.
dimanche 12 janvier 2014,
Stéphane ©armenews.com