Presse Océan, France
samedi 26 avril 2014
Chabanian, suicidé
HISTOIRE. Il y a 75 ans, la mort d'un peintre arménien
Il y a 75 ans disparaissait, à Nantes, dans des conditions tragiques
le peintre Héran Chabanian dit Sabanyan.
Que lui est-il, passé par la tête ? On ne le saura probablement
jamais. Mais le 23 septembre 1939, ce peintre décide de mettre fin à
ses jours dans une chambre d'hôtel. Dans l'ouvrage « Les artistes dans
les cimetières nantais » (Le veilleur de nuit), les auteurs retracent
le destin de cet artiste méconnu Héran Chabanian ou Sabanyan) un
Arménien, dont on trouve toujours, au gré des sites et des ventes aux
enchères des tableaux ou des dessins. Dès 1909, la presse est
enthousiaste pour ce jeune homme né en 1888, à en lire cet article du
Journal des Arts.
«On retrouve, en effet, chez M. H. Chabanian, les ciels souples et
doux de son père et sa façon si réussie et si particulière d'exprimer
le clapotis oubouleversement du flot ». Un an plus tôt, alors qu'il
n'a que 20 ans, le Journal des artistes le qualifie d'artiste
prometteur. Juste avant la guerre, le Courrier du Pas-de-Calais décrit
les quais à Boulogne-sur-Mer, peints par Chabanian, une « atmosphère
souvent assombrie, un horizon brumeux familier ». Dans les années
trente, le peintre poursuit ses créations telles que « Le Pêcheur »,
une « eau-forte, aquatinte et roulette ». À quel moment
s'installe-t-il à Nantes ? L'histoire ne le dit pas encore. Il y est
mort et a été enterré au cimetière Saint-Jacques. Sa tombe est
toujours visible.
REPÈRES
Livre : « Les artistes dans
les cimetières nantais » par
Eric Lhomeau et Karen Roberts
13 ¤. En librairie.
samedi 26 avril 2014
Chabanian, suicidé
HISTOIRE. Il y a 75 ans, la mort d'un peintre arménien
Il y a 75 ans disparaissait, à Nantes, dans des conditions tragiques
le peintre Héran Chabanian dit Sabanyan.
Que lui est-il, passé par la tête ? On ne le saura probablement
jamais. Mais le 23 septembre 1939, ce peintre décide de mettre fin à
ses jours dans une chambre d'hôtel. Dans l'ouvrage « Les artistes dans
les cimetières nantais » (Le veilleur de nuit), les auteurs retracent
le destin de cet artiste méconnu Héran Chabanian ou Sabanyan) un
Arménien, dont on trouve toujours, au gré des sites et des ventes aux
enchères des tableaux ou des dessins. Dès 1909, la presse est
enthousiaste pour ce jeune homme né en 1888, à en lire cet article du
Journal des Arts.
«On retrouve, en effet, chez M. H. Chabanian, les ciels souples et
doux de son père et sa façon si réussie et si particulière d'exprimer
le clapotis oubouleversement du flot ». Un an plus tôt, alors qu'il
n'a que 20 ans, le Journal des artistes le qualifie d'artiste
prometteur. Juste avant la guerre, le Courrier du Pas-de-Calais décrit
les quais à Boulogne-sur-Mer, peints par Chabanian, une « atmosphère
souvent assombrie, un horizon brumeux familier ». Dans les années
trente, le peintre poursuit ses créations telles que « Le Pêcheur »,
une « eau-forte, aquatinte et roulette ». À quel moment
s'installe-t-il à Nantes ? L'histoire ne le dit pas encore. Il y est
mort et a été enterré au cimetière Saint-Jacques. Sa tombe est
toujours visible.
REPÈRES
Livre : « Les artistes dans
les cimetières nantais » par
Eric Lhomeau et Karen Roberts
13 ¤. En librairie.