Cinéma
The Cut, de Fatih Akin, le film qui va faire grincer les dents en Turquie
Présenté en avant-première le 7 novembre à Paris, le film du cinéaste
germano-turc Fatih Akin, risque de faire grincer plus d'une dent en
Turquie. Il devrait en effet sortir sur les écrans de 5 villes, le 5
décembre, Ã Ankara, Istanbul, Izmir, Antalya et EskiÅ?ehir.
En France, le film sera projeté dans environ 120 salles, Ã partir du
15 janvier 2015, avec des dialogues doublés en Arménien, Turc et Arabe
sous-titrés en français. Distribution Pyramide Films.
Il s'agit là d'un film épique dont la toile de fond retrace le
génocide des Arméniens. L'histoire en elle-même amène le héros
(Nazaret Manoogian), forgeron de son état -interprété par l'acteur
franco-algérien Tahar Rahim- qui a été astreint par les autorités
ottomanes à des travaux de force après avoir refusé de se convertir Ã
l'Islam. Laissé pour mort après une tentative d'évasion, il sera sauvé
par Mehmet, mais perdra l'usage de la parole.
Certaines scènes de violence seront probablement relevées dans la
presse, tant elles sont semblables aux exactions montrées sur internet
et qui ensanglantent actuellement le Moyen-Orient.
Vivant un calvaire au quotidien jusqu'en 1923, humiliation sur
humiliation, le seul but qui maintient en vie Nazaret est de retrouver
sa femme et ses deux filles, dont on imagine qu'elles font partie des
convois de déportés qui menèrent les survivants jusque dans le désert
de Syrie. Nombre d'Arméniens auront la gorge serrée à l'approche de la
dernière image.
A l'issue de la projection en avant-première, Fatih Akin a bien voulu
se plier au jeu des questions-réponses posées par les journalistes sur
les conditions de tournage et la problématique turco-arménienne (Voir
ICI). Parmi celles-ci, Ã la question de savoir s'il avait été inquiété
pour avoir réalisé ce film, Fatih Akin confie que seuls des
`fachistes` turcs l'ont menacé.
Jean Eckian
dimanche 9 novembre 2014,
Jean Eckian ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=105107
The Cut, de Fatih Akin, le film qui va faire grincer les dents en Turquie
Présenté en avant-première le 7 novembre à Paris, le film du cinéaste
germano-turc Fatih Akin, risque de faire grincer plus d'une dent en
Turquie. Il devrait en effet sortir sur les écrans de 5 villes, le 5
décembre, Ã Ankara, Istanbul, Izmir, Antalya et EskiÅ?ehir.
En France, le film sera projeté dans environ 120 salles, Ã partir du
15 janvier 2015, avec des dialogues doublés en Arménien, Turc et Arabe
sous-titrés en français. Distribution Pyramide Films.
Il s'agit là d'un film épique dont la toile de fond retrace le
génocide des Arméniens. L'histoire en elle-même amène le héros
(Nazaret Manoogian), forgeron de son état -interprété par l'acteur
franco-algérien Tahar Rahim- qui a été astreint par les autorités
ottomanes à des travaux de force après avoir refusé de se convertir Ã
l'Islam. Laissé pour mort après une tentative d'évasion, il sera sauvé
par Mehmet, mais perdra l'usage de la parole.
Certaines scènes de violence seront probablement relevées dans la
presse, tant elles sont semblables aux exactions montrées sur internet
et qui ensanglantent actuellement le Moyen-Orient.
Vivant un calvaire au quotidien jusqu'en 1923, humiliation sur
humiliation, le seul but qui maintient en vie Nazaret est de retrouver
sa femme et ses deux filles, dont on imagine qu'elles font partie des
convois de déportés qui menèrent les survivants jusque dans le désert
de Syrie. Nombre d'Arméniens auront la gorge serrée à l'approche de la
dernière image.
A l'issue de la projection en avant-première, Fatih Akin a bien voulu
se plier au jeu des questions-réponses posées par les journalistes sur
les conditions de tournage et la problématique turco-arménienne (Voir
ICI). Parmi celles-ci, Ã la question de savoir s'il avait été inquiété
pour avoir réalisé ce film, Fatih Akin confie que seuls des
`fachistes` turcs l'ont menacé.
Jean Eckian
dimanche 9 novembre 2014,
Jean Eckian ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=105107